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Vassula revit la Passion de Jésus

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Vassula revit la Passion de Jésus Empty Vassula revit la Passion de Jésus

Message  Admin Ven 16 Mar - 8:35

Vassula revit la Passion de Jésus



Depuis qu'elle reçoit de Dieu le charisme de locution, Vassula a fait, à plusieurs reprises, l'expérience de la Passion de Jésus.

Les rapports qui suivent rendent compte d'une de ces expériences qui s'est produite juste avant une rencontre à Omaha, Nebraska, en juin 1993.



Le 12 juin 1993, avant la conférence au cours de laquelle le père Ljudevic Rupcic, o.f.m. devait aussi prendre la parole, Vassula Rydén, le père Michael O'Carroll, Mme Christine Lynch, éditrice de la version anglaise imprimée, M. Pat Callahan, de Trinitas, éditeur de la version manuscrite originale, et M. John Lynch se trouvaient dans la chambre d'hôtel de Vassula pour discuter des politiques de distribution des Messages de La vraie vie en Dieu.

L'expérience de Vassula a commencé peu après le début de la réunion. Le compte rendu de Vassula est suivi de ceux du Père Michael , de Pat Callahan et de Chris Lynch. (Ces rapports ont été abrégés pour cette édition internet)


Compte rendu de Vassula:
Avant la rencontre, Vassula avait reçu de Jésus le message suivant: 11 juin 1993

Au début de la réunion ils discutaient et j'écoutais. Au bout de dix minutes environ, leurs voix ont commencé à troubler mon âme et à devenir monotones et pénibles, blessant mon âme. Une image s'est présentée à moi, combien tout le monde, moi comprise, sommes loin de la sainteté et combien la sainteté manque à l'intérieur de chaque âme.

Une douleur s'est insinuée en moi au point où je me sentais en grande agonie. Je me suis penchée vers le père Michael O'Carroll et lui ai murmuré à l'oreille que je ne me sentais pas bien. À ce moment, il a demandé à Pat Callahan de rester avec moi pendant qu'il allait chercher un document dans sa chambre d'hôtel.

Quelques secondes après que l'agonie ait atteint son sommet, je me suis sentie tomber et Pat m'a aidée à m'allonger sur le sol; j'étais tourmentée. Mon âme ressentait une grande douleur et je pleurais amèrement. Je pleurais et j'étais collée au plancher parce que Jésus avait pris mon être tout entier de sorte que je ressentais ce qu'Il ressentait pendant qu'Il agissait et parlait à travers moi Le poids de mon corps avait changé, il était devenu lourd comme du plomb, bien que je n'aie pas moi-même senti de changement.

J'ai senti combien le monde entier était en train de ronger le Corps du Christ. J'ai fait l'expérience du monde entier qui rongeait le Corps du Christ. J'ai senti que la Paix était absente de chaque personne et que, au lieu de lever la tête pour regarder le Christ, nous étions tous très occupés à nous entre-déchirer sans nous occuper de Sa Sainte Présence au milieu de nous.

J'ai vu combien le monde est trompé, même ceux qui sont proches du Christ, et combien l'amour manque. J'ai senti combien le Très Saint est ignoré parce que nous sommes trop occupés à être mesquins et vindicatifs les uns envers les autres. J'ai senti la méchanceté du monde et le plaisir que nous prenons à nous faire du mal les uns aux autres. J'ai senti tout ce qui flagelle et recrucifie le Christ. Le contraste entre Sa Sainte Face et notre âme souillée était frappant! Combien loin nous sommes tous de la sainteté et de la pureté.

Puis Jésus a parlé par ma bouche. Il suppliait sans cesse «Paix», pendant que Son Corps était rongé par notre cruauté. Parfois, le mot était murmuré. Puis je me suis sentie crucifiée. L'agonie de la crucifixion pénétrait en moi ou sur moi. Je ne me rappelle plus pendant combien de temps. Je me souviens que mon corps a pris la position de la mort. La tête inclinée sur la poitrine et les épaules penchées, soulevées au-dessus du plancher et dans cette position pendant un très long temps. Pendant tout ce temps mes poignets étaient rivés au plancher. Quand ce fut terminé j'ai senti comme si quelqu'un soulevait ma main droite et lui donnait la forme d'une croix de bénédiction byzantine. J'ai senti qu'une puissance plus grande que moi m'aidait à faire la bénédiction, apparemment sur chaque personne présente. Je ne pouvais pas me rappeler ce détail. Pendant que cela se passait, j'ai senti de la paix et aucune agonie.

Une fois cela terminé, j'ai de nouveau senti l'agonie pénétrer mon âme et la douleur du Christ m'a envahie entièrement. Je me rappelle que j'étais étendue sur le sol puis que je me suis trouvée soudainement assise et je crois que j'ai crié très fort. Puis j'ai de nouveau été projetée en arrière. On joignait mes mains comme pour la prière. Puis je me suis entendue prier lentement le Notre Père, tout en pleurant. Chaque mot qui sortait de ma bouche était séparé du suivant par un intervalle de deux ou trois secondes. Chaque mot était prononcé avec grande difficulté et ma voix était à peine audible. Je me rappelle que juste avant de dire «mais délivrez-nous du mal», j'ai senti comme si mon corps était mis en pièces et la douleur était devenue si intense que je croyais que j'allais mourir.

Immédiatement après la prière, j'ai senti un désir ardent de voir le Père. Et je me suis mise à Le chercher. Mes lèvres prononçaient plusieurs fois «Abba?», comme si je disais «Où es-Tu?»

Je croyais que tout était fini. L'agonie m'a quittée et j'ai murmuré le nom de Pat. Il s'est penché vers moi et a mis son oreille près de mes lèvres car ma voix était à peine audible. Je lui ai demandé de me soulever et de me placer sur une chaise, parce que j'avais entendu le père O'Carroll dire qu'ils devraient m'étendre sur le lit. Alors Pat a tout d'abord essayé de m'asseoir et je pouvais voir les efforts qu'il faisait, au point qu'il en tremblait, et pourtant il ne pouvait pas me soulever du sol, pas même d'un centimètre. J'ai compris, à cause d'expériences antérieures, que le Christ me retenait encore. J'ai dû leur demander deux ou trois fois encore, à quelques minutes d'intervalle, de me soulever. Mais ils n'y arrivaient pas. Le père O'Carroll a essayé seul, mais il n'a pas réussi.

J'ai souri parce qu'ils semblaient si complètement perdus devant le surnaturel. Ils ont décidé d'essayer tous les deux ensemble, mais sans plus de succès. Presque immédiatement, de moi-même, sans trop d'effort, je me suis assise. Mes mouvements étaient très lents. Je n'avais plus de voix. Ils m'ont apporté du thé mais je n'arrivais pas à boire. Je me suis rendue compte que Jésus me retenait encore et peu après je me suis écroulée de nouveau dans la position du Crucifié. J'ai ressenti la crucifixion une seconde fois. À la fin, j'ai fait signe à Pat avec les yeux car je ne pouvais pas bouger. Ma bouche était sèche et mes lèvres étaient comme du parchemin. J'ai demandé à Pat de m'humecter les lèvres. Il a plongé ses doigts dans du liquide puis a mouillé mes lèvres. Il a fait cela plusieurs fois pour soulager ma soif.

Je pense que ma main a été de nouveau soulevée et qu'elle a pris la forme de la bénédiction byzantine. Lorsque mon regard a croisé celui du père Rupcic, (voir le compte rendu de Pat Callahan) de nouveau ma main a été utilisée pour le bénir. Puis, Jésus a parlé par ma bouche et prophétisé:

Dis au père Rupcic qu'à la fin les Croates seront délivrés.
Tout n'est pas en vain.
Tout cela est pour Ma Gloire.
Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés enfants de Dieu.
Heureux les coeurs purs, car ils verront Dieu.
Heureux ceux qui ont une âme de pauvre, car le Royaume des Cieux est à eux.
Réjouissez-vous! car votre Roi est sur le chemin du retour. Le Salut est proche!
Quand tout fut terminé, je me sentais bien de nouveau et je n'ai pas eu «d'effets secondaires».
(Le jeudi 17 juin 1993, alors que j'étais en voyage aux Philippines, j'ai reçu l'expérience du stigmate dans le pied droit où il est encore aujourd'hui.)


Compte rendu du père Michael O'Carroll:
La réunion a débuté à 10 h. Presque immédiatement, Vassula s'est tournée vers moi et a murmuré: «je ne me sens pas bien». Je l'ai dit aux autres, en supposant qu'ils attendraient de voir ce qui allait ariver, et j'ai quitté la pièce pour quelques minutes. Lorsque je suis revenu, j'ai vu que Vassula s'était effondrée dans les bras de Pat Callahan. Ensuite, elle était étendue sur le plancher. J'avais vu Vassula subir la Passion au moins deux fois, une fois en Suisse et une fois à Pittsburgh. L'expérience ne s'était pas reproduite au cours des 18 derniers mois. Mais j'ai reconnu qu'elle se reproduisait, en notant les traits que j'avais vus auparavant: le regard scrutateur et tout le visage tendu, les bras levés, des tressaillement occasionnels de tout le corps, accompagnés de cris d'angoisse ou de gémissements. Cette fois, elle pleurait de temps en temps.

Certains d'entre nous étaient émus aux larmes. Pat Callahan s'est agenouillé près de Vassula et écrivait pendant qu'elle parlait. Le mot «Paix» a été répété plusieurs fois. Il y avait un message pour le père Ljudevic Rupcic, o.f.m., et un message pour la conférence. Me rappelant les expériences antérieures, au moment où Vassula semblait sortir de l'expérience j'ai suggéré de lui offrir du thé. Elle en a pris un peu. Puis, de manière inattendue, elle a dit à Pat que l'expérience allait recommencer. Ce qui arriva. Mme Lynch retourna au bureau de vente. Plus tard, John est allé la retrouver.

Pat et moi avons humecté les lèvres de Vassula avec des gouttes de thé ou d'eau qu'elle a accepté. Chacun séparément et tous les deux ensemble nous avons essayé de soulever Vassula. Pat avait eu, dans une entreprise de construction, l'occasion de soulever des poids de plusieurs centaines de livres. Nous n'avons même pas pu bouger le corps de Vassula bien qu'elle ait été réceptive à nos efforts; elle est plutôt svelte et il aurait été normalement facile de la porter. Comme nos efforts étaient vains, elle a souri avec humour et j'avais le sentiment qu'elle me taquinait presque, comme si elle disait «continuez toujours».

Pat pensait que, dans son corps, c'était le Sauveur qui était écrasé par les péchés du monde. Lorsque l'expérience eut pris fin, Vassula, sans effort apparent, s'est assise d'elle-même et est retournée à sa chaise. Pat estime que l'expérience a duré plus de trois heures. Nous avons persuadé Vassula de prendre un léger goûter. À 16 h, à la conférence, elle était prête à donner une causerie d'une heure.


Compte rendu de Pat Callahan:
Nous nous sommes réunis dans la chambre de Vassula pour discuter de la publication des messages de La vraie vie en Dieu. Au début de la réunion, Vassula a dit qu'elle ne se sentait pas bien. Le père O'Carroll est allé dans sa chambre chercher des documents. Vassula m'a regardé et m'a demandé de m'approcher en disant «Pat, voudrais-tu rester près de moi, je ne me sens pas bien.» Elle s'est penchéee vers l'avant comme si elle allait s'évanouir. Je me suis dirigé vers elle pour l'aider. Au moment où j'arrivais près d'elle, elle a commencé à tomber en avant. J'ai étendu le bras pour amortir sa chute et l'ai aidée à s'étendre par terre. De toute évidence, elle souffrait beaucoup.

Alors que nous étions debout à côté d'elle, elle a commencé à gémir et à pleurer doucement, comme affligée et souffrante. Sa souffrance est devenue si violente que la grande détresse qu'elle éprouvait dans son corps est devenue évidente. C'était comme si elle pouvait à peine englober ou incorporer l'intense souffrance. Son corps se tordait d'agonie. Je ne sais pas trop combien de temps cela a duré.

Elle a commencé à se tordre d'un côté et de l'autre en réaction à la douleur, ses mouvements sont devenus plus violents, presque comme si on la manipulait de quelque façon et qu'elle essayait de s'échapper. Puis, plutôt soudainement, ses bras furent jetés en arrière comme sur une croix. Alors que ses mains et ses bras étaient fixes, sa tête et son torse bougeaient d'avant en arrière dans un mouvement de grande souffrance. Son torse, à partir des hanches, se soulevait de six à huit pouces du sol (15 ou 20 centimètres) et sa tête s'inclinait sur son épaule gauche. Elle était pour ainsi dire soulevée dans cette position, alors que ses mains étaient rivées au plancher. Ses pieds étaient joints côte à côte, son genou gauche était légèrement plié et son genou droit plié et légèrement soulevé.

Il y avait quelque chose d'irréel à assister à ce qui semblait être les éléments de la Passion du Seigneur. Avec son torse soulevé au-dessus du sol, une image s'est présenté à moi de quelqu'un sur la croix. Ses gémissements et ses cris d'agonie étaient interrompus de temps en temps par les mots «paix... paix... paix...» (répété plusieurs fois). Je ne sais pas combien de temps cela a duré, mais son corps a cessé de bouger et elle est restée suspendue au-dessus du sol comme je l'ai décrit.

Un peu plus tard, elle s'est retrouvée le dos à plat sur le sol et elle a levé les deux mains. Elle a ouvert les yeux et son visage est devenu radieux comme je ne l'avais jamais vu auparavant. Elle a appelé très doucement «Abba» les mains levées. Ses lèvres bougeaient comme si elle parlait, mais je n'entendais rien. Elle est redevenue calme, mais je savais qu'elle souffrait toujours. À un moment donné, elle a comme incliné la tête vers la gauche et elle est devenue immobile, presque comme morte.

Elle a murmuré, d'une voix à peine audible, les mots «j'ai soif». Le père O'Carroll lui a apporté un verre d'eau mais elle ne pouvait pas boire.. J'étais à genoux derrière son épaule droite. Elle était allongée les bras étendus et semblait souffrir moins. Elle a levé la main dans un geste de bénédiction, comme on représente parfois Jésus bénissant. Puis, très lentement, elle a béni chacun de nous. Tout en bougeant le bras droit, en souffrant et avec détermination, elle indiquait chaque personne mais sans jamais regarder. J'avais conscience que c'était comme si Jésus nous bénissait de la Croix. Elle est devenue immobile, a joint les mains et les a placées sur sa poitrine. Elle est demeurée immobile, les yeux ouverts. À ce moment une des personnes du groupe a dû partir.

Alors je suis allé m'agenouiller à ses pieds, du côté droit. Elle est demeurée immobile un certain temps. Elle a tourné la tête légèrement pour me regarder comme si elle voulait dire quelque chose. Je me suis penché vers elle pour écouter. Elle m'a demandé de l'aider à s'asseoir. Il semblait que ses souffrances étaient presque terminées. J'ai mis une main sous son épaule gauche et l'autre sous son épaule droite pour la soulever, mais en essayant je me suis rendu compte que je ne pouvais pas la bouger. C'était une sensation très étrange. C'était comme si j'essayais de soulever une force vivante, pas quelque chose de lourd comme cela m'était arrivé autrefois dans la construction. Vassula m'a regardé dans les yeux comme si elle savait que je ne pouvais pas la soulever et qu'elle ne pouvait pas m'aider. Puis elle a souri légèrement, alors je suis retombé assis sur les talons. Je n'ai pas compris alors ce que signifiait son sourire.

Je suis allé à ses pieds. Elle m'a demandé plusieurs fois (d'une voix douce, à peine audible) de l'aider à s'asseoir. Chaque fois j'ai essayé, sans succès, et chaque fois le petit sourire se dessinait momentanément sur son visage. Je me suis demandé ce que ce sourire pouvait signifier. C'était comme si le Seigneur me disait: «combien peu de chose tu peux faire sans Mon aide. Tu ne peux même pas aider une si petite personne à s'asseoir.» C'était aussi une affirmation, comme si le Seigneur voulait me faire savoir «ça va. Tu n'as pas besoin de tout faire parce que Je tiens tout dans la paume de Ma main. Détends-toi et sois en paix.»

Le père O'Carroll s'est assis sur un banc tout près. Elle a de nouveau demandé qu'on l'aide à s'asseoir. Même en nous y mettant à deux nous n'arrivions pas à la faire bouger. Encore là, c'était une sensation différente que d'essayer de soulever quelque chose de très lourd, en poids mort, c'était plutôt comme soulever une force vivante. Peu de temps après que le père O'Carroll et moi ayons essayé de la soulever, elle-même, de sa propre volonté, a levé un bras et s'est assise. C'était comme si le Seigneur nous rappelait que «tout se fait en Mon temps. Vous ne pouvez pas faire grand chose tant que Je ne vous donne pas Mon aide, Mon assistance.»

Alors que Vassula était assise sur le sol, elle semblait très très faible. Nous avons approché une chaise et le père O'Carroll lui a offert une tasse de thé. Il m'a expliqué que parfois elle aime boire un peu de thé après ce genre d'expérience. Nous l'avons aidée à s'asseoir sur la chaise près de la table. Elle est restée là très calme et immobile, affaissée sur la chaise. Après avoir commandé le thé, j'ai regardé ma montre. Il était environ 12 h 15. Lorsque le thé est arrivé, nous lui en avons offert, mais elle ne pouvait pas tenir la tasse. Nous lui en avons offert avec une cuiller, mais elle ne l'a pas pris. Elle semblait très faible. Pensant que l'expérience de la Passion était terminée, le père O'Carroll est retourné à sa chambre. Je crois que John aussi est parti.

De nouveau, j'ai essayé d'aider Vassula à prendre du thé; elle m'a regardé et a dit: «Pat, je ne pense pas que ce soit terminé» ou quelque chose du genre. Et immédiatement elle s'est affaissée vers l'avant une deuxième fois, comme si elle allait tomber en bas de sa chaise. Alors, je me suis avancé de nouveau pour amortir sa chute et l'aider à s'étendre sur le sol. L'expérience s'est déroulée à peu près comme la première fois, mais pas aussi longtemps ni aussi profondément. Il y avait des gémisssements, des cris et des pleurs abondants et désespérés. Elle était de nouveau allongée comme sur la croix, en grande agonie et grands tourments. Au bout d'un moment elle m'a regardé. Je savais qu'elle voulait dire quelque chose. D'une voix basse et douce elle a dit : «j'ai soif».

Je me suis souvenu des premières tentatives du père O'Carroll pour la faire boire d'un verre et puis d'avoir soigné des membres de ma famille; nous mouillions un tampon de coton et en humections leurs lèvres. Nous n'avions pas de tampon, alors j'ai pris mon doigt pour humecter ses lèvres (les lèvres de Notre Seigneur). Pendant que j'étais assis sur les talons, silencieux, des paroles des messages me sont revenues: «Mes lèvres sont desséchées par manque d'amour.» Je suis devenu accablé de chagrin. J'ai d'abord pris conscience du peu d'amour que nous donnons à notre Seigneur. Puis j'ai vraiment reçu le message! Combien peu d'amour je donne à Mon Seigneur! Pourtant, combien grands sont l'amour et la tendresse qu'Il a pour moi et pour chacun de nous. Je suis devenu conscient du don simple mais profond qu'Il me faisait de pouvoir humecter «Ses» lèvres desséchées, un si petit geste d'amour et de bonté. Pourtant Il m'a permis de comprendre combien cela était important pour Lui.

En levant les yeux, je me suis rendu compte que Vassula me regardait comme si elle voulait me dire autre chose. Je me suis penché pour l'entendre. Elle m'a donné un message pour le père Rupcic. Très doucement et lentement, elle a dit, «Dis au père Rupcic que les Croates seront délivrés à la fin.» Lorsqu'elle a commencé à dire autre chose, j'ai pris du papier pour le prendre en note. Elle a commencé: «Tout n'est pas en vain. Tout ceci est pour Ma Gloire.» Elle parlait d'abord très doucement et lentement, puis graduellement elle s'est mise à parler de plus en plus vite; je me suis énervé à essayer de la suivre. J'ai commencé à écrire le quatrième message: «Heureux les artisans de Paix... (puis j'ai manqué une partie.. Il verront Dieu.)» Le cinquième message était: «Heureux les purs de coeur car il verront Dieu aussi.» Puis, le sixième message: «Heureux... (j'ai manqué le reste).» J'ai pu prendre le dernier message. C'était: «Réjouissez-vous! car votre Roi est sur le chemin du retour. Le Salut est proche!» Elle souffrait beaucoup pendant qu'elle parlait. Je suis resté agenouillé.

Comme je tendais le message au père O'Carroll, on a frappé à la porte. C'était le père Rupcic. Les deux prêtres sont allés dans le couloir quelques minutes et je suis resté à genoux à côté de Vassula. Elle a dit: «Demande au père Rupcic de venir.» Puis, elle m'a demandé de lui lire le message suivant: «Dis au père Rupcic que les Croates seront délivrés à la fin.» Il était à la droite de Vassula, de côté. Elle regardait droit devant elle.

Pendant qu'elle était dans cet état, son visage a pris un aspect différent: radieux, extatique, très beau, mélange de joie et de douleur, peut-être transfiguré. Ses yeux étaient grand ouverts et elle regardait droit devant elle. Peu après que j'aie lu le message au père Rupcic, elle a levé le bras dans sa direction et l'a béni (Jésus l'a béni) du même geste lent, délibéré qu'auparavant, regardant droit devant elle et non pas le père.

Un peu plus tard, le père Rupcic a quitté la pièce avec les papiers sur lesquels étaient écrits les messages. Il est revenu plus tard et m'a remis les messages après avoir retiré celui qui lui était destiné.

Vassula a continué à subir la passion dans d'atroces souffrances, les bras d'abord étendus, puis croisés sur la poitrine, le regard fixé en avant au loin avec cet aspect différent, beau - presque radieux, sorte de mélange de paix profonde, de paix et, pourtant, d'apparente douleur. Je me tenais un peu au-dessus de son épaule droite. Le père O'Carroll cherchait à l'installer de façon plus confortable. Encore une fois je l'ai entendue dire: «J'ai soif.» Le père a pris de l'eau et lui a doucement humecté les lèvres (les lèvres de Jésus) avec son doigt. Elle semblait plus paisible.

Le père a quitté la pièce. Pendant que j'étais à genoux, en silence, aux pieds de Vassula, j'ai prié. J'ai beaucoup prié pendant sa passion. Elle a bougé, m'a regardé et a dit: «J'ai soif.» Très ému, je lui ai de nouveau humecté les lèvres (les lèvres de Jésus) avec mon doigt. Mon coeur débordait en pensant que Jésus désirait un peu d'amour. C'était une telle joie de pouvoir Le servir de cette manière.

Au bout d'un moment, elle a commencé à bouger comme pour s'asseoir. Je me suis déplacé un peu pour qu'elle puisse se lever plus facilement. Elle s'est agrippée à mon bras pour se redresser. Quand elle a finalement réussi à se relever elle était si faible qu'elle s'est appuyée sur moi. Je l'ai supportée ainsi un certain temps. J'étais si rempli de la réalité des souffrances de Jésus pour mes péchés, que j'avais l'impression de tenir Notre Seigneur dans mes bras après la crucifixion. J'avais l'impression que Maman Marie me laissait vivre un peu de la grande douleur et de la grande tendresse qu'Elle avait pour Son Fils. Pour un bref instant, c'était comme si j'étais Marie, soutenant mon Fils. Je ne peux pas l'exprimer autrement.

Vassula a repris graduellement connaissance et je l'ai aidée à s'asseoir sur une chaise près de la table. Je lui ai demandé si elle voulait essayer encore de boire un peu de thé. Elle en voulait et j'en ai préparé. Elle était si faible qu'elle ne pouvait tenir la tasse. Je lui ai donné un peu de thé à la cuiller. Cette fois elle en a bu un peu. Elle semblait «revenir à elle» graduellement.

J'ai de nouveau regardé ma montre. Il était environ 13 h 45. Le père O'Carroll est revenu et a attendu, assis sur le bord du lit. Ses forces revenaient peu à peu. Elle semblait très fatiguée. Elle a fini de boire son thé et a dit que tout allait bien. Le père O'Carroll lui a demandé si elle voulait manger quelque chose avant sa présentation de l'après-midi qui devait avoir lieu à 15 h. Elle a pensé qu'elle avait le temps de prendre un peu de soupe.

Avant que nous quittions la chambre, Vassula a donné une cordiale accolade au père O'Carroll - un moment très tendre. Puis nous sommes allés au restaurant. À ce moment, j'ai montré à Vassula le papier sur lequel j'avais noté les messages. Elle a fait quelques corrections et a complété ce qui manquait: «Heureux les artisans de paix, car ils seront appelés enfants de Dieu.» Et «Heureux les pauvres en esprit, car le royaume des Cieux est à eux.»

Vassula n'avait pas eu le temps de se reposer entre son expérience de la passion et sa présentation. C'est un miracle qu'elle se soit remise si rapidement. Après un goûter rapide, le représentant du comité de réception l'a accompagnée à la conférence où, à 16 h, elle a parlé des Messages de Jésus.


Compte rendu de Chris Lynch:
J'avais été invitée à une réunion dans la chambre d'hôtel de Vassula le samedi 12 juin 1993, pour discuter des questions de publication. Nous venions tout juste de commencer quand Vassula a dit quelque chose à voix basse au père O'Carroll. Le père s'est levé, nous a dit que Vassula ne se sentait pas bien et que nous allions poursuivre la discussion dans sa chambre. John et moi nous sommes levés et le père s'est dirigé vers la porte. Pat Callahan était assis près de Vassula et la soutenait comme si elle se sentait très faible.

Puis il s'est produit quelque chose de très étrange. Vassula était étendue de tout son long au milieu de la pièce, à quelques pieds de l'endroit où elle était assise auparavant. Bien que je la regardais à ce moment, je ne l'ai pas vue tomber, ou s'affaisser - elle semblait être là tout à coup sur le plancher, regardant en haut, les mains de chaque côté, les jambes étendues l'une contre l'autre. Je pense que nous nous rendions tous compte qu'il se passait quelque chose hors de l'ordinaire, car personne de nous n'a bougé ni fait un mouvement pour l'aider. Nous sommes juste restés là à regarder. Ce qui s'est passé pendant l'heure et demie qui a suivi était très spécial et étrange, et pourtant très beau. Le temps s'est littéralement arrêté. Nous regardions tous cette forme fragile, ses longs cheveux blonds répandus sur le sol, prendre lentement la position du Christ sur la Croix. Ses bras se sont levés lentement au-dessus de sa tête jusqu'à former un angle de 45 degrés, les deux genoux l'un contre l'autre et légèrement pliés vers la gauche. Après quelques instants, ses épaules et sa tête se sont littéralement soulevés dans une position des plus anormale, les mains toujours sur le sol, puis sa tête est retombée contre son épaule gauche, comme les figures du Christ cloué à la croix, lorsque Son corps s'affaisse et que Sa tête retombe en avant sur Son épaule.

On pouvait entendre de légers gémissements. Elle est restée dans cette position un peu de temps. Combien de temps, je ne le saurai jamais. Je me sentais hors du temps et de l'espace. Puis ses épaules et sa tête sont retombées sur le plancher. Cela s'est reproduit plusieurs fois pendant les trois heures qui ont suivi.

Pendant les périodes de calme entre ces positions de «crucifixion», le père lui a offert à boire, mais elle a refusé. Il a essayé de lui donner une petite gorgée d'eau glacée, mais elle était incapable de soulever sa tête. La troisième fois, elle a essayé de parler et très lentement, difficilement, comme si sa bouche était sèche et très douloureuse, elle a lentement articulé cinq fois les mots «paix, paix, paix»s. J'étais en larmes presque tout le temps, très consciente de ma propre condition de pécheresse et envahie par un sentiment de révérence à cause de ce qui se passait.

À un certain moment, après avoir relâché la position de crucifixion, Vassula a baissé les bras contre elle. Après une pause, ses doux yeux marrons, qui jusque là regardaient toujours le plafond, se sont fixés sur nous trois, à ses pieds. Son bras droit s'est levé lentement, sa main formant le signe de la paix: le pouce, l'annulaire et le petit doigt repliés, l'index et le majeur levés en signe de paix. Cela s'est répété trois fois, trois devant elle, là où nous nous tenions, Pat, le père et moi, et un très long signe de paix vers John qui était debout à sa droite. Cette fois, ses yeux, et non sa tête, ont bougé pour le regarder.

Plus d'une heure s'était écoulée après le début de cet événement extraordinaire quand on a demandé à Vassula si elle désirait qu'on la porte sur une chaise ou le lit. Elle a fait signe que oui, en fermant les yeux. Je me suis agenouillée sur un côté, Pat sur l'autre, et nous avons essayé de placer nos mains sous elle pour soulever sa frêle personne. J'ai été étonnée et assez confuse de voir que je ne pouvais même pas mettre mes doigts sous sa tête. Elle était comme une statue de pierre, solide, inamovible. Le père, qui se tenait debout derrière moi, a murmuré: «c'est le poids des péchés du monde.»

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